vous souhaite de bonnes fêtes
et une heureuse année 2012.
C'est au tour de Nicolas Robel de rejoindre nos rangs ce mois-ci.
Polyinstrumentiste, Nicolas a passé tout son temps libre à gribouiller les partitions de sa maman jusqu'au jour ou elle s'écria:
- Ce n’est pas une partoche, c'est de la BD, mon fils!
Cela ne l'effraya pas plus que ça. Prenant le contrepoint, il décocha par la suite, dans ses livres, les situations du quotidiens, avec son trait tendu et granuleux, pour nous servir une symphonie d'idées, au service d'un quatuor de graphisme, peinture, dessin et éditions qu'il met en harmonie sous le nom de:
http://gigiom.blogspot.com/L'été sera chaud et structuré sur les t-shirts, sur les maillots,
grâce à l'intervention de Guillaume Dénervaux.
La fantaisie et la créativité de ce jeune dessinateur
débordant de projet n'étant plus à prouver, Jérôme Bosch dit de lui:
"Il sera le Dürer du XXI siècle!"
Dessinateur avant tout, il noircit en couleur des kilotonnes de papier
pour découvrir le monde magique et mordant du trait!
Passionné d'assemblages visuels de toute sorte, il produit
quantité de microéditions pour notre plus grand bonheur sur:
Devenu en quelques temps l'icône incontournable de "24 Heures" le samedi, Badgeli a l'immense plaisir de vous présenter Sébastien Perroud, dit Pet. Ce stakhanoviste du détail et de la ligne claire, nous transporte à travers ses dessins dans des scènes de vie quotidienne d'un monde parallèle. Nous envoyant des cartes postales d'un retrofuturisme probable, il nous fait découvrir sa terre natale, qu'il affectionne particulièrement.
A découvrir aussi sur: pet.romandie.com
Ne reculant devant aucune bassesse, c’est sans honte ni vergogne que Badgeli a donné à de petites mains asiatiques la responsabilité mensuelle de vous satisfaire…
Mais force est de constater que notre invitée n’a pas les doigts bridés. Il faut dire que Trân Tran, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, s’est tôt faite remarquer dans sa prime jeunesse par son énergie radioactive et son optimisme georgesbaumgartnerien à toute épreuve. Des nouilles, des nouilles, voilà ce qu’elle nous ramène du Pays du Soleil levant. Un présage de ce que vont devoir ingurgiter ses habitants pendant les décennies futures. Ne les plaignons pas, ils s’en nourrissaient déjà avant.
Et pour être dans le politiquement correct, tous les bénéfices de cette action seront reversés aux nécessiteux. Badgeli en l’occurrence.
On raconte qu’un de ses aïeux aurait fait d’une paisible bourgade du Tennessee la capitale de la country music… Mieux, les passagers du vol 11 American Airlines auraient lu comme dernier message messianique les lettres de son nom constituées des fenêtres allumées du World Trade Center… Plus certainement, c’est à l’ombre des hauts-fourneaux de l’Ouest lausannois que naquit l’art de notre invité de ce mois-ci: Nash.
Fidèle à son univers âpre du combat de rue – le tag ou le couteau comme seuls moyens d’expression – il nous livre une partie de son corps (le mollet?) à travers ses tatouages, ses décalcomanies. Et s’il délaisse sa bombe et son pan de mur des toilettes publiques de Renens pour l’objet minime du badge, on n’en prend pas moins un bon uppercut là où il ne faut pas.
Son combat pour faire de l’art de la rue un média accessible est au «joli collectif» ce que Dark Vador est à la Princesse Leia!
Omniprésent dans la région romande, il est sur tous les fronts: du dessin de presse, un blog, des jeux et plein de dessins pour les entreprises de la région. Avec son traitement au pastel et un dessin très moderne, il sait capter petits et grands par l’élégance de son trait et la tendresse de son propos. Toujours dans les demi-tons, il nous propose un univers toujours accessible et d’une grande homogénéité.